« Un enfant compliqué ». C'est ainsi que Larry, 21 ans, se définit. Cette expression, il l'a même reprise sur un des morceaux forts de sa première mixtape, Cité blanche. En cause : ses tatouages, son goût pour la fumette, et ses supposées mauvaises fréquentations. En vrai, Larry préfère les activités physiques, le foot et les sports de combat notamment, ainsi que les moments entre potes, passés au cœur de sa cité de l’Elsau, à Strasbourg. Il n’est pas non plus un de ces jeunes qui se moquent de l’autorité parentale. Plutôt que de s’entourer d’inconnus au moment de se lancer professionnellement dans le rap, le Strasbourgeois a même l’intelligence de faire appel à ses parents pour le manager et créer le label Gothvm Records. Il faut dire que tout va très vite pour Larry ces derniers temps. Il y a d’abord eu ces freestyles, donnés en bas de chez lui, ses potes qui reconnaissent un talent d’écriture et l’encouragent à publier ses vidéos . Enfin, il y a les premiers succès nationaux. « Gaz », « Sacoche », la série de freestyles « #FreeBeriz », ou encore « Woin Woin », enregistré aux côtés de RK, certifié « Single d’or » : tous ces titres posent les bases d’un artiste à la rime ciselée, et à l’énergie sauvage. Depuis la parution de ses premiers clips, on ne compte plus le nombre de fans qui tentent de reproduire sa gestuelle, nonchalante et singulière.